30 ans de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant

Le 20 novembre 1989, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), qui est le traité international ratifié par le plus grand nombre d’États.

Pourtant, trente ans plus tard, les droits des enfants ne sont toujours pas pleinement respectés, en France comme ailleurs.

En 2019, un enfant en situation de handicap, en particulier mental, a toujours 4 fois plus de probabilité de subir des violences sexuelles que les autres enfants ; 25% des collégiens déclarent encore être victimes d’atteintes en ligne ; près de 50% des mineurs accueillis dans les foyers de l’enfance ne reçoivent aucune visite durant 3 mois et 6% des collégiens ne se sont pas rendus au collège au moins une fois dans l’année car ils avaient peur de la violence[1].

Face à une atteinte aux droits de l’enfant, une personne sur deux seulement entame des démarches. En revanche, le fait de citer au moins un droit de l’enfant double la probabilité d’entamer des démarches pour faire reconnaître la situation d’atteinte aux droits d’un enfant.

Ignorer les droits d’un enfant constitue déjà une violence : Il est temps d’agir.


Le 20 novembre dernier, Laurent Thomas, délégué général du Mouvement National Grandir Ensemble, était présent à la célébration des 30 ans de la Convention Internationale des droits de l’enfant, organisée conjointement par la Défenseur des droits et l’UNESCO.